« Hourra, youpi ! Une nouvelle version de Poezio, enfin ! » vous entends-je vous écrier.
Et vous avez raison, cette nouvelle version, est trop super cool !
« Bon, sérieusement, c’est quoi les nouveautés, cette fois-ci ? On peut enfin faire des trucs utiles ? »
Bien sûr, voyez plutôt :
Cette version, joliement (mouarf) nommée « Mathieui & Koshie » en remerciement à ces deux personnes pour leur donation apporte pas mal de changements notables.
On peut maintenant se connecter avec son propre Jabber ID (et non plus uniquement en anonyme comme avant), et ainsi consulter (et modifier) son roster et discuter directement avec ses contacts (Ouais, pour un client Jabber, c’est vraiment incroyable, je trouve, comme fonctionnalité !).
On peut d’ailleurs également faire une recherche (touche s), dans ce roster, waw !
Admirez plutôt cette magnifique interface, avec un roster dedans (oui, il est tout moche, mais j’avais pas envie de prendre une capture de mon vrai roster, avec le JID de plein de monde dedans, c’eût été pas très sympa) :
Mais ce n’est pas tout, on a maintenant droit à différents types d’onglets. Ainsi, une conversation privée n’est plus un simple salon à deux avec une liste d’utilisateurs vide, non non.
Et ce changement permet, par exemple, d’introduire d’autres types d’onglets, comme la commande /list qui permet d’ouvrir un nouvel onglet affichant la liste des salons publiques présents sur un serveur :
En outre, tous les onglets possèdent une zone (dont la taille peut dynamiquement être modifiée à l’aide des touches F7 et F8 !) permettant d’afficher diverses informations comme par exemple les messages d’aide ou la connexion ou déconnexion d’un contact.
Dans les nouveautés un peu moins visibles mais cools quand même, on a :
- Une amélioration des performances de l’affichage
- Des nouvelles commandes cools, genre /cycle ou /recolor (dont je personnellement très fier : elle permet de modifier la couleur des nicks affichés dans la discussion courante, facilitant ainsi la distinction de plusieurs utilisateurs à qui il aurait été attribué une couleur identique aléatoirement)
- Une complétion plutôt cool : on peut non-seulement compléter le pseudo des gens (même ceux qui ont un pseudo moisi comme ᾍδης dont vous ne pouvez pas écrire la première lettre) mais aussi le nom des commandes et même les arguments de ces commandes (bon, pour l’instant pas tous, mais un plugin pourra très facilement intégrer une complétion spécifiques à ses propres commandes), par exemple la commande /join peut compléter automatiquement le nom d’un salon : /join po@kikoo.louiz.org/[TABULATION] vous donnera /join poezio@kikoo.louiz.org/ même si vous n’êtes jamais allé sur ce salon. C’est pas fantastique ça ?!
- Une ligne qui sépare les messages déjà lus des nouveaux, dans un salon de discussion par exemple
- La possibilité de rejoindre automatiquement les salons lorsqu’on se fait kicker
- Des jolies couleurs pour les messages d’information. Même si le code qui fait ça est tout pourri et va être modifié bientôt
Bon, sinon, techniquement, c’est maintenant compatible uniquement avec python 3, et la bibliothèque utilisée est SleekXMPP (une chouette bibliothèque, plutôt jeune et qui évolue vite, et à laquelle je contribue un peu).
Niveau installation, un paquet de cette nouvelle version est déjà disponible dans AUR pour les utilisateurs d’Archlinux, et le paquet devrait pas tarder à arriver dans Fedora, si j’ai pas la flemme, un jour (parce qu’il faut aussi que je mette à jour celui de SleekXMPP en passant, galère).
J’attends toujours que quelqu’un fasse un paquet pour Debian (pas pour la Stable, vu que y’a même pas python 3 dedans… Mouarf).
Et pour les autres (dont quasiment tout le monde), il faut se farcir l’installation à la main, même si c’est assez facile (comparé à d’autres logiciels en tout cas). Comme la partie la plus délicate est en fait d’installer les dépendances, et que ça peut en rebuter certains qui se diraient « bah, je vais essayer, pour voir, deux minutes. Mais comme c’est relou à installer, j’vais pas le faire ».
Et bien que nenni ! Dans mon énorme générosité, j’ai créé une archive qui contient également les sources des dépendances. Tester poezio est donc très simple, il suffit d’installer python 3 (indice : apt-get/yum install python3), télécharger l’archive en cliquant ici, extraire cette archive quelque part, se rendre dans le dossier nouvellement créé (poezio-0.7_and_deps) et de lancer poezio en faisant ./launch.sh.
Si après avoir suivi ces instructions, une erreur quelconque se produit, c’est un bug et merci de me le signaler en venant en parler sur le salon jabber poezio@kikoo.louiz.org ou en faisant un rapport de bug sur le gestionnaire d’anomalies (ou bug tracker).
« Bon, c’est super mais il me manque encore des fonctionnalités que j’aime, c’est pour quand ? »
Dans la prochaine version (0.7.5), poezio intégrera un support complet des salons de discussion (j’ai pour objectif d’implémenter la spécification XEP-0045 à 100%), le support des data-forms (qui permet de remplir des formulaires quelconques, comme par exemple le truc pour configurer les paramètres d’un salon de discussion).
Pour les suivantes (la 0.8, etc), le support de plugins est prévu. On pourra ainsi personnaliser Poezio avec des scripts relativement facile à écrire (je l’espère, en tout cas).
Sinon, pas trop en rapport (un peu quand même), mais j’ai installé la forge codingteam sur mon propre serveur, et donc j’ai migré tous mes projets dessus (y compris poezio), et j’utilise maintenant uniquement mercurial comme VCS. Cette forge est située à l’adresse dev.louiz.org
Voilà, c’est tout.
- Site officiel
- Télécharger poezio
- La documentation (je traduirai les parties manquantes en français, bientôt, mais là j’ai la super flemme. Si quelqu’un veut le faire, tiens, n’importe qui peut éditer les pages ;^))
- La liste plutôt longue de bugs qui ont été corrigés dans cette version